18 octobre 2012 à 09:23
EdF : y a-t-il un problème Ménez ?
Le pauvre, il égalise et ce n’est pas de sa faute si le but n’est pas accordé. Mais c’est tout ce qu’il a fait de bien dans ce match. Le reste du temps, j’avoue que j’ai plusieurs fois hurlé contre lui devant ma télé en le voyant revenir en trottinant pendant que Debuchy voyait débouler devant lui Iniesta et Jordi Alba ». Sur son blog, Pierre Ménès s’en est pris vertement Jérémy Ménez suite à sa prestation face à l’Espagne. Pourtant, le replacement défensif du joueur Parisien sur la rencontre n’a pas toujours été déficient. Il a rarement joué aussi bas au cours de sa carrière.
Plus que sur l’aide défensive, c’est sur le manque de percussion que Ménez à déçu face à l’Espagne. Préféré à Valbuena, il devait, à l’instar de Ribéry, harceler la défense espagnole avec des débordements à répétition. Ils n’ont jamais eu lieu. Des passes latérales ou en retrait et un manque d’impact physique balle au pied, il a subi et peu agi. Alors bien sûr, il aurait pu être crédité d’un but si l’arbitre n’avait pas sifflé un hors-jeu imaginaire, mais en-dehors de ça, il ne se sera procuré aucune occasion, étant même battu sur son terrain de prédilection, la vitesse, par l’intenable Jordi Alba.
Pour couronner le tout, c’est l’entrée de Valbuena, son concurrent direct, qui a dynamité le jeu français. Et relancer le débat sur sa place en équipe de France. Ménez n’est-il pas simplement un joker de luxe ? Malgré quelques fulgurances, il reste encore trop inconstant pour devenir incontournable. Sa chance ? Comme au PSG, où Ancelotti a une grande confiance en lui, Deschamps apprécie son profil. Il espérait même le faire venir à l’OM du temps où il en était l’entraîneur. Moyen depuis le début de la saison, Ménez va devoir reprendre du poil de la bête pour ne pas se voir dépasser par la concurrence, aussi bien au PSG qu’en équipe de France.
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