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24 juin 2012 à 09:28

Espagne - France : les notes du match

Espagne - France, voilà un quart de finale d’exception pour cet Euro. Comme prévu, la rencontre démarre sur une attaque-défense, la Roja conservant la possession de balle. Et à force, la sélection ibérique trouve un décalage. Jordi Alba dépose littéralement Debuchy, et adresse un centre millimétré au second poteau pour un Xabi Alonso (19e) isolé. La tête du milieu de terrain est imparable, et ce sont donc les champions du monde qui ouvrent le score. Les Bleus n’existent pas, pris à la gorge par une Espagne confisquant le cuir, et il faut un coup franc lointain et très largement au-dessus de Benzema (27e) pour voir les tricolores s’offrir leur premier tir. Cabaye (32e) l’imite dans le même exercice, mais sa frappe puissante en direction de la lucarne est détournée par un Casillas impeccable. La Roja répond, et un corner de Xavi trouve la tête de Piqué (39e), mais la tentative du défenseur n’est pas cadrée.

1-0 à la pause donc pour la bande à Andres Iniesta qui, sans être transcendante, mène sans être mise en danger. Au retour des vestiaires, même constat, avec une Roja tranquille ayant le pied sur le ballon et poursuivant sa passe à dix. Malgré tout, les Bleus sont plus présents offensivement et, après un bon travail sur son côté gauche, Ribéry adresse un bon centre pour Debuchy (60e) dont la tête tutoie la cage de Casillas. Les Bleus tentent de forcer le verrou, et quelques centres font passer un léger frisson dans le camp ibérique. Mais pas de quoi faire trembler Iker Casillas et ses coéquipiers, qui ne concèdent finalement aucune occasion digne de ce nom à leurs adversaires. Pire encore, sur une percée de Pedro, Réveiillère concède le pénalty. Xabi Alonso (90e+1) ne se fait pas prier pour convertir l’offrande et s’offrir le doublé. Score final 2-0, la France quitte l’Euro sans avoir trouvé les armes pour mettre en difficulté l’Espagne.

L’homme du match : Xabi Alonso (7) : pour sa 100ème sélection sous le maillot de la Roja, le milieu de terrain ne pouvait pas rêver meilleure récompense. C’est en effet lui qui permet aux siens de l’emporter, ouvrant le score d’une tête parfaitement maîtrisée. Solide ensuite, il a fait le métier, malgré quelques légères erreurs dans ses transmissions. Mais sa partition ne pouvait se conclure ainsi, et le roi de la transversale a complété le tout avec un autre but inscrit sur pénalty en toute fin de match.

Espagne :

Casillas (6) : comme depuis le début du tournoi, le gardien de but a fait son match. Pas vraiment mis en danger par les attaquants tricolores, le capitaine s’est distingué sur un bon coup franc de Cabaye (32e), avant de réaliser quelques interventions pleines d’à propos pour dévier les centres adverses.

Arbeloa (4) : l’un des maillons faibles de la Roja sur cette rencontre. Si les joueurs ibériques ont globalement assuré, difficile d’en dire autant de l’arrière droit, qui a été mis en difficulté à plusieurs reprises devant Ribéry. Par ailleurs très discret défensivement.

Piqué (4) : d’ordinaire impeccable, le défenseur central a ce coup-ci eu du mal à trouver sa place. Loin d’être très tranchant, il a manqué d’agressivité dans les duels, peinant à vraiment entrer dans son match. Le côté de droit de la défense espagnole n’a pas été brillant.

Ramos (7) : auteur d’une prestation plus que mitigée devant la Croatie, le défenseur a tenu à remettre les pendules à l’heure contre la France. Ce ne sont pas les attaquants tricolores qui diront le contraire, eux qui ont eu du mal à exister face à lui. Solide dans les duels et faisant parler sa pointe de vitesse, l’arrière central s’est montré intraitable.

Alba (7) : dans un effectif champion d’Europe et du monde, le latéral est le seul du onze de départ à ne pas avoir été de ces deux campagnes victorieuses pour l’Espagne. Qu’à cela ne tienne, l’arrière gauche s’est parfaitement intégré à ce groupe de stars. Il n’y a qu’à voir ce match pour s’en convaincre, lui qui a été en vue tout au long de la partie. Tranchant défensivement, il a maîtrisé son couloir avec brio. Et sur le plan offensif, le joueur s’est également mis en évidence avec de belles montées, dont l’une ponctuée d’une passe décisive.

Busquets (6) : c’est ce qui s’appelle tenir son rang comme il se doit. Solide, la sentinelle a été précieuse, grattant de nombreux ballons dans les pieds tricolores. Mieux, il a été inspiré avec le cuir, avec quelques gestes de classe pour éliminer ses vis-à-vis.

Alonso (7) : voir ci-dessus.

Xavi (5,5) : moins en vue qu’à l’accoutumée, le milieu de terrain a fait son match. Des passes simples mais précises, et peu de déchets ballon au pied. Plus en difficulté en revanche sur ses coups de pied arrêtés, où il a été adroit sur corner, mais nettement moins sur les coups francs excentrés.

Iniesta (6) : sans être dans un très grand soir, le taulier de la sélection ibérique a livré une copie intéressante. Sur son côté gauche, le milieu offensif a gratifié le public de quelques gestes de grande classe, étant toujours aussi propre. C’est lui qui est à l’origine de l’ouverture du score espagnole, décalant Jordi Alba. Remplacé par Cazorla (83e).

Silva (6,5) : un régal pour les yeux, tout simplement. A bonifié chaque ballon qu’il a pu toucher, faisant parler sa vista et son sens de la passe. Auteur de quelques belles ouvertures pour ses coéquipiers, le feu follet a souvent donné le tournis à ses adversaires, gardant le cuir avec une facilité des plus déconcertantes. Moins en vue en revanche au retour des vestiaires. Remplacé par Pedro (65e).

Fabregas (5,5) : une prestation contrastée pour lui. Parfois absent des débats, le joueur a été sur courant alternatif. Mais il a été très utile dans ses temps forts, comprenant parfaitement le jeu et distillant quelques amours de passes sur des une-deux avec ses coéquipiers. Remplacé par Torres (67e).

France :

Lloris (6) : décisif depuis le début de la compétition, le capitaine des Bleus n’a pas failli à sa réputation ce soir. Sa sortie décisive devant Fabregas (61e) en est le plus bel exemple. Il ne peut rien sur les buts de Xabi Alonso.

Réveillère (3,5) : il a beaucoup souffert sur son côté en début de rencontre et n’est pas exempt de tout reproche sur le but espagnol. Du mieux par la suite puisqu’il a profité de la baisse de rythme des attaquants espagnols. Pas vraiment heureux sur ses rares tentatives offensives. Coupable d’une faute stupide en fin de match qui a couté le deuxième but à la France.

Rami (5) : sans son fidèle compère Mexès en défense centrale, voilà sans doute le moins mauvais match du défenseur valencian dans la compétition. Moins d’errances, moins de prises de risques, mais au final deux buts encaissés. Une prestation paradoxale pour un Adil Rami plutôt solide.

Koscielny (6,5) pour sa quatrième sélection en Bleu et la première en compétition officielle, Laurent Koscielny était attendu au tournant. À court de compétition, le Gunner a fait son match et a fait mieux que se défendre. Souvent bien placé, il a intercepté de nombreux centres et coupé de nombreuses trajectoires. Sa belle intervention devant Iniesta dans la surface (36e) en est le plus bel exemple.

Clichy (5) : souvent débordé, jamais abattu, le latéral gauche de Manchester City a eu toutes les peines du monde à contenir les assauts de David Silva. Il a peu à peu repris le dessus sur son côté, même si le jeu d’attente prôné par l’Espagne en seconde période lui a permis d’augmenter de manière significative son nombre de duels remportés.

M’Vila (4) : censé orienter le jeu de son poste de sentinelle, le milieu rennais n’aura jamais pu tenir la comparaison avec les références du genre, à savoir Xavi et Xabi Alonso. Trop de passes ratées et pas assez d’impact sur le jeu et une prestation globale très décevante. Peut-être encore un peu tendre pour un rendez-vous d’une telle ampleur. Remplacé par Olivier Giroud (78e).

Malouda (5,5) : très disponible tout au long du match, le très expérimenté milieu tricolore était visiblement très motivé par cette rencontre. Sa percussion au milieu de terrain et sa capacité à porter le ballon vers l’avant sont à saluer et auraient mérité un meilleur sort. Remplacé par Samir Nasri (64e), transparent.

Cabaye (5,5) : son absence face à la Suède s’était fait cruellement sentir, notamment au niveau technique. Le milieu de Newcastle faisait son retour ce soir et a apporté sa justesse technique. Moins décisif offensivement que lors de ses deux premiers matches de l’Euro, Cabaye a fait un match courageux à défaut d’être brillant. Son superbe coup franc lointain en pleine lucarne bien claqué par Casillas (31e) aura été l’une des seules occasions françaises de la soirée. Sans doute le meilleur Bleu de l’Euro.

Debuchy (3,5) : positionné milieu droit pour bloquer les offensives espagnoles, le latéral lillois s’est fait complètement dépasser sur le débordement de Jordi Alba sur le premier but de Xabi Alonso. Pas assez incisif offensivement même s’il s’est offert une belle occasion de la tête juste avant sa sortie (60e). Inhibé par l’enjeu et par ce poste inédit, le Lillois a effectué un match très décevant. Remplacé par Jérémy Ménez (64e) dont l’entrée en jeu n’a pas apporté la percussion espérée.

Ribery (5,5) : dans son style caractéristique, la star du Bayern a montré beaucoup d’abnégation, mais un marquage strict espagnol qui l’a empêché de donner sa pleine mesure. Pourtant, Ribery n’a jamais abandonné et a effectué quelques déboulés intéressants sur son côté gauche. Malheureusement insuffisant à la vue de la faible présence offensive devant le but espagnol.

Benzema (3,5) : un triste copier-coller de ses trois premiers matches. À trop vouloir prendre les intervalles et à décrocher, son absence dans la surface s’est fait cruellement sentir. Pas une frappe cadrée pour l’attaquant madrilène qui a erré telle une âme en peine sur le terrain. À sa décharge, il n’a pas vraiment eu de soutien offensif pour espérer mettre le feu dans une défense espagnole pourtant loin d’être au sommet ce soir.

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